Il y a deux semaines, nous sommes parties en week end entre filles, chez l'une de mes copines.
Bon par prudence je ne nomme personne, d'ailleurs il n'y a pas à nommer, ce n'est pas ce que je veux.
Imaginez : quatre filles dans une voiture, quatre folles, en route pour la maison, en fait, de la tante d'une amie, qui maintenant habite surtout à Paris, et délaisse sa maison.
Du coup, ma copine et ses parents y vont assez souvent, pas très souvent car ce n'est pas si simple d'aller comme ça au pied levé un week end entier loin. C'est super, mais ça nécessite une organisation. Nous, par exemple, on a du s'organiser, avant de pouvoir partir entre copines.
Bref, une fois arrivées, ayant pris contact avec les lieux, superbes, et fait le repas, nous avons passé la soirée à discuter. Et discuté de quoi? De mecs. Et dit quoi sur les mecs? ben, c'était un peu le bureau des plaintes.
Il y a là quelque chose que je ne m'explique pas. Sur les filles, certaines étaient mariées, ou en couple, les autres, moi et une autre, plus ou moins libres. Et toutes, nous râlons. Et toutes, sur la même chose.
Je ne vais pas rentrer dans les détails, mais l'idée, au final, c'est qu'on ne se sent ni comprises ni épaulées. Qu'il s'agisse d'une femme mariée avec enfant qui court dans tous les sens et assume tout, ou pas tout mais plein de choses, en courant, et passe des journées épuisantes, alors que son mari se lève, fait un ou deux trucs parce qu'elle se bat avec lui pour qu'il le fasse, va travailler, et revient de son travail - point. Ou qu'il s'agisse de moi, qui n'ait pas cette vie là mais attend toujours des coups de tel, des attentions qui ne viennent pas. Moi, perso, j'en ai pris mon parti et je vais au delà de ça, c'est-à-dire que je n'attends plus, mais je me rends compte que c'est simplement pour m'épargner des déceptions. j'aimerais un homme avec qui parler, partager, dialoguer : et je ne l'ai jamais trouvé. Et pas non plus mes copines en couple. Elles peuvent rire avec leur mari, faire des choses ensemble, mais ils ont des vies en quelques sortes à part parce que le dimanche soir, elle commence à mettre sur pied la semaine avec les enfants, alors que lui, le dimanche soir, il regarde la télé, point.
Et ça m'a fait penser à l'une de mes amies, qui a quitté son mari depuis deux ans. Et elle m'a dit : ça ne change rien pour moi et pour les enfants. Je m'occupais de tout, je m'occupe toujours de tout. Sauf que le soir, je fais ce que je veux. ça a toujours été elle qui emmenait les enfants aux activités, ou qui en faisait avec eux. Son mari avait ses propres activités, et ils se retrouvaient le soir. Quand elle a voulu se séparer, il a été surpris.
Dingue, non? Que nous soyons toutes sur la même longueur d'onde.
Attention, je n'aimais pas ce côté femmes en folie, qui râlent, et j'étais la moins râleuse, par principe, mais j'ai bien été obligée de me rendre compte qu'en même temps, râleuse ou pas, je pensais comme elles...
De « pinchina » à Pinchinat
Il y a 15 heures
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire